En moyenne, il faut 30 000 euros d'apport pour acquérir un bien immobilier

Partager sur :
En moyenne, il faut 30 000 euros d'apport pour acquérir un bien immobilier

D'après une récente étude, l'apport moyen est passé de 25 000 à 30 000 euros en un an. Soit environ 10% du budget immobilier moyen.

Chaque jour, les restrictions d'accès au crédit immobilier se confirment un peu plus. Les recommandations du HCSF sur les taux d'entemment maximum sont certes devenus obligatoires. Cependant, si la part d'apport a augmenté de 13% en un an (d'après une étude du courtier Finance Conseil) c'est que les banques sont plus difficiles pour accorder des prêts. Alors qu'il atteignait 25 000 euros l'année dernière, l'apport conseillé est de 30 000 euros aujourd'hui. Il faut donc plus de 10 % d'apport avec un budget moyen immolibier de 270 000 euros.

Les conclusions de cette étude de ce réseau national lancé à Angers sont confirmées par d'autres courtiers et études. Par exemple, MeilleursTaux soulignait le mois dernier que les acquéreurs devaient augmenter leur épargne pour enrichir leur apport, et que les dossiers avec un faible apport étaient difficiles à accepter, principalement pour les investissements immobiliers. Quant à l'Observatoire Crédit Logement CSA, il affirmait qu'en octobre, le montant de l'apport personnel attendu par les banques avait augmenté de 26% en comparaison à l'avant-crise. 

Des régions où l'apport diminue

Il apparait dans cette études que dans certaines régions françaises, l'apport moyen a tendance à diminuer, c'est le cas en Nouvelle-Aquitaine, en Auvergne Rhône Alpes ainsi qu'en Provence Alpes Côte d'Azur. Un phénomène expliqué par le succès des villes moyennes et secondaires dans ces secteurs. Avec une grande partie des acquéreurs qui se sont éloignés des villes chères comme Bordeaux ou Lyon, le montant de l'acquisition moyenne a inévitablement baissé et l'apport aussi. Dans la région Provence Alpes Côte d'Azur, ce montant a décroît de 12 000 euros. En revanche, il faut détenir 25 000 euros de plus (soit près de 86 000 euros) en région parisienne, d'après les chiffres de ce courtier. La région où l'augmentation est la plus importante proportionnellement est la Bretagne : l'apport demandé a augmenté de 10 000 euros (soit +43,5%)

 

Source : Le Figaro